Contexte
Des parcelles en friche en face du cimetière, encombrées de chablis et recouvertes de ronces, sont rachetées par la commune dans l'idée de créer un jardin public avec un coin pour les enfants de l'école maternelle voisine. Le terrain est bien orienté, il descend en pente vers le couchant et ménage quelques ouvertures visuelles. Posé en contre-haut de deux routes, il est longé p ...

Contexte
Des parcelles en friche en face du cimetière, encombrées de chablis et recouvertes de ronces, sont rachetées par la commune dans l'idée de créer un jardin public avec un coin pour les enfants de l'école maternelle voisine. Le terrain est bien orienté, il descend en pente vers le couchant et ménage quelques ouvertures visuelles. Posé en contre-haut de deux routes, il est longé par un chemin communal sur le reste de son pourtour. Il y a des plantes à foison, de vieux murets séparatifs en pierre et un lavoir.
Projet
Un long relevé des végétaux en place permet de cartographier les arbres à conserver et donne une première structure au dessin. Un travail de nettoyage puis d'élagage en taille douce parfait la préparation du terrain. L'idée est de conserver les espèces présentent. Spontanées ou cultivées, elles retracent l'histoire de ce bout de terre et de ses exploitation successives. Le jardin s'articule autour de trois paliers. En partie haute on trouve une esplanade et un grand jardin pour les écoles, dans la continuité des petits potagers privés proches. Ils sont calés contre le muret en pierre restauré et ouvrent sur la vue à l'ouest. Le palier médiant est dédié aux jeux. Il est bordé par un kiosque sous les noisetiers et agrémenté de sculptures en rondins de bois issus du reçyclage des arbres trouvés à terre. Puis le terrain descend en pente douce jusqu'à l'ancien lavoir et une placette en surplomb du petit bois. Un verger neuf est créé autour de vieux frutiers le long du chemin rural. Il est bordé par une haie d'arbustes à petits fruits qui prolonge la lisière boisée. Sur le reste du pourtour les haies en place sont complétées par de la girondine et des portillons en métal.
Le jardin marque le passage du bourg à la nature proche, des espaces hauts dégagés sur la vue au sous bois plus dense clos par sa haie de pruneliers sauvages.